La seine à Vélo

Paris bientôt reliée à Honfleur et Deauville… à bicyclette !

En passant par Aizier…

La Seine à vélo, ces nouveaux itinéraires touristiques  qui relient Paris à la mer 

Mettre Paris à 500 km de la mer pour les cyclistes. Voilà la promesse d’élus afin de promouvoir le tourisme à vélo  depuis la capitale. L!idée est de relier la Normandie via deux itinéraires, soit vers Le Havre, soit vers Deauville. Le tout en longeant la Seine, via des chemins et pistes cyclables sécurisés.

Les itinéraires de « La Seine à vélo », le long du fleuve, jusqu’à la mer. (Carte ci-dessous)

Le vélo a la cote. C’est un moyen de transport « doux », écolo, qui permet de laisser sa voiture au garage, tout en  faisant un brin d’exercice au passage. Le phénomène s’est accentué après le premier confinement en 2020. Enfermés  durant deux mois, les Français en ont profité pour changer certaines de leurs habitudes de déplacement.

Tourisme à vélo

Dès lors, les villes se sont retroussé les manches pour offrir plus d’espace aux cyclistes, souvent au détriment de  l’automobile. C’est dans ce contexte qu’une quinzaine de collectivités de la région parisienne ont lancé, en  novembre 2020, l’opération La Seine à vélo.

L’idée est de promouvoir le tourisme à bicyclette au départ de la capitale tout en profitant de la proximité de la Seine :  « Parcourir des chemins entre fleuve, communes et paysages divers et variés… » Le cycliste se voit proposer deux  trajets sécurisés depuis Paris pour rejoindre la mer, et a le choix entre rallier Le Havre (Seine-Maritime) ou Deauville (Calvados).

À l’origine, le parcours se contentait de relier la capitale au Havre (Seine-Maritime) le long d’un parcours de 390 km. Mais compte tenu des complémentarités entre le Nord et le Sud de l’estuaire, le tracé proposera dès l’embouchure, un accès aussi vers Honfleur (Calvados). Les Départements de l’Eure et du Calvados ont plaidé pour un prolongement jusqu’à Deauville (Calvados). Ce sera donc chose faite aussi.Le tracé Paris-Deauville prévoit, lui, 440 km de voies cyclables. L’itinéraire jongle sur les deux rives de la Seine où des bacs (gratuits) et des ponts permettent la traversée du fleuve.Le tracé, actuellement à l’étude dans sa précision, se base sur des tronçons cyclables existants, notamment en région parisienne et en Seine-Maritime. L’idée est ensuite de les relier pour créer un itinéraire continu de Paris à la mer. A plus long terme, de nouveaux tronçons pourront être créés.Sur les 400 km de voie, seront prévues des haltes culturelles, en lien avec le patrimoine et/ou la nature : visite d’abbayes, d’églises, de lavoirs, d’espaces naturels, le tout en partenariat avec les offices de tourisme, hébergeurs et autres structures touristiques labellisés « Accueil vélo ».

Ce début de printemps 2022 marque une avancée d’envergure, avec le projet de tronçon Aizier-Fiquefleur-Equainville, dans
l’Eure, qui verra le jour entre 2024 et 2027. Cela permettra de relier Paris à la Normandie en toute sécurité. « À terme,
cela permettra de proposer onze itinéraires, soit 640 kilomètres de pistes cyclables,.

Le vélo est un enjeu économique pour la région dans les années à venir,un axe à ne pas rater. »

Traverser la Normandie à vélo, une façon écolo de découvrir la région.

Itinéraire par étapes (voir plan ci-dessous)
Alors, La Seine à vélo met les petits plats dans les grands pour accompagner les cyclotouristes. Un site internet
propose bien évidemment la carte des deux parcours, Paris – Le Havre ou Paris – Deauville. En partant de la capitale,
le voyageur à bicyclette pourra ainsi traverser Saint-Denis, Rueil-Malmaison, Villeparisis, Conflans-Sainte-Honorine,
avant de rejoindre Mantes-la-Jolie. Place ensuite à la Normandie, mais il faudra ensuite choisir entre deux directions :
soit vers Deauville, en passant par Aizier et Honfleur, soit vers Le Havre.
Mais pas de panique ! Pour les sportifs en herbe, le site propose de calculer son itinéraire en fonction de son niveau, de
sa vitesse et du nombre de jours souhaités. Si bien que le cyclotouriste peut préparer son voyage et parcourir l’un ou
l’autre itinéraire par étapes. « De quoi développer une nouvelle offre touristique tournée vers le vélo, qui devrait
en séduire plus d’un d’ici quelques mois ».